Pulp Fiction de Quentin Tarantino 1994
Pulp Fiction est un film américain réalisé par Quentin Tarantino, sorti le 14 octobre 1994, et récompensé cette même année par une Palme d'or au Festival de Cannes.
En obtenant la Palme d'or au Festival de Cannes 1994, Pulp Fiction a propulsé son auteur, Quentin Tarantino, au firmament de la nouvelle vague cinématographique américaine. Il faut dire que ce thriller sophistiqué confirmait amplement le talent peu banal que son premier film, Reservoir Dogs, avait révélé. Le titre est un hommage aux petits romans policiers bon marché qui faisaient autrefois fureur aux États-Unis, les pulp fictions, et le film lui-même est une mosaïque de séquences dont chacune est chargée de réminiscences hollywoodiennes.
l'histoire :
Mon film culte, sans compromis. En visionnant, ce film, je suis resté scotché, par les scènes entremélées, les une entre les autres, par les dialogues, par les
situations les plus loufoques. On rit de scène, pourtant bien sombre, et c'est la l'art de Tarantino, de toujours, amené le spectateur, vers l'humour noir. j'ai aimé, ce film, et à chaque fois
que je le revois, j'y trouve le même plaisir. Tarantino, est pour moi, un génie du cinéma.
Pulp Fiction - Trailer
Pulp Fiction, le film, fut un succès délirant. Celui de sa bande originale y contribua-t-il ou n'en fut-il qu'une conséquence ? Indissociables l'un de l'autre, Pulp
Fiction la B.O. suit fidèlement le film et vice-versa, gangsters, petits truands et filles présents en esprit dans chaque chanson. Quentin Tarantino, se servant de sa B.O. comme d'un médium,
exhume notamment un genre bien négligé depuis les années cinquante, la musique surf ("Misirlou" de Dick Dale ou les morceaux des oubliés Tornadoes, Lively One, Centurians, Revels et autres
obscurs combos surf). Tarantino mêle à cela des dialogues devenus cultes extraits du film et quelques vieux tubes plus ou moins disparus des ondes, de la ballade nostalgique de Ricky Nelson,
"Lonesome Town", au funk délirant de Kool & The Gang, de la sensualité d'Al Green au sublime "Son Of A Preacher Man" de Dusty Springfield. Et couronnant tout cela, le frénétique "You Never
Can Tell" de Chuck Berry (dorénavant à l'honneur dans n'importe quelle fête depuis ce duo de danse endiablé entre Uma Thurman et John Travolta) ou l'imparable reprise de Neil Diamond par Urge
Overkill "Girl, You'll Be A Woman Soon" font de cette B.O. la bande-son idéale pour rouler le long de la côte californienne, la fenêtre de la Buick grande ouverte.
1. Mirirlou (Dick Dale;Del Tones)
2. Royale With Cheese
3. Jungle Boogie (Kool & The Gang)
4. Let's Stay Together (Al Green)
5. Bustin' Surfboards (The Tornadoes)
6. Lonesome Town (Ricky Nelson)
7. Son Of A Preacher Man (Dusty Springfield)
8. Bullwinkle Part Il (The Centurians)
9. You Never Can Tell (Chuck Berry)
10. Girl, You'll Be A Woman Soon (Urge Overkill)
11. If Love Is A Red Dress (hang Me In Rags) (Maria Mckee)
12. Comanche (The Revels)
13. Flowers On The Wall (The Statler Brothers)
14. Personality Goes A Long Way
15. Surf Rider (The Lively Ones)
16. Ezekiel 25:17