Soundgarden au Zénith (Live Reports)

Publié le par sly

Les Critiques du Net sur le Seattle Sound

 

Mon opinion sur cette critique : Pour la chronique du concert y'a rien à dire, c'est la conclusion que tout le monde en à tirés. Après je sais pas pour vous autres qui êtes venu au concert, mais moi je ne cherchais pas à retrouver mon adolescence,  je voulais juste voir un bon concert de rock et aussi j'adore Soundgarden point barre. Encore un cliché qui dit que grunge égale adolescence, la musique n'a pas d'âge. Ensuite la phrase qui me tue Pearl Jam, plongé dans un demi-coma, Alice In Chains décomposé : C'est quoi ces conneries, Pearl Jam viens de fêter ces vingts ans d'éxistence, le groupe se produit sur les scènes du monde entier  sans grand renfort de pub et publie des albums régulièrement, c'est ça un demi-coma. Alice In Chains à lui juste un pas d'avance sur Soundgarden puisqu'il à déjà publié un album depuis sa reformation, et même qu'il est plutôt bon. Pour la question que reste t'il du grunge ? il fallait juste dire qu'un truc ce passe en ce moment avec toutes ces reformations et qu'il faut en proffiter, tous simplement...

 

Publié le 5 juin 2012

 

Auteur : Oscar Kamerlain

 

Source : link Pixbear.com

 

Revoir sur scène un groupe mythique n’a pas de prix. Pour tous ceux qui ont vécu leur adolescence au son du grunge des années 90, pour tous ceux qui voulaient revivre cette époque bien particulière l’espace d’une soirée, la venue presque miraculeuse de Soundgarden seize ans après leurs derniers méfaits en France avait bel et bien une saveur spéciale. Et même si le son était loin d’être optimal au point de susciter la controverse, ça valait le coup.


Que reste-t-il aujourd’hui du grunge ? Que reste-t-il aujourd’hui de cette époque dorée où la rage et le rock’n'roll portait une jeunesse en mal de repères ? Kurt Cobain envolé, Alice In Chains décomposé, Pearl Jam plongé dans un demi-coma… Dans ce contexte, la reformation de Soundgarden tient un peu du miracle. Les membres de Metallica ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en répondant eux aussi présents mardi soir parmi les milliers de fans au (petit) Zénith. Aucun des titres emblématiques du groupe n’aura été oublié Pourtant, en dépit de cette longue absence, force est de constater que Soundgarden en a encore sous la pédale. Au cours de ce concert long de deux heures, les natifs de Seattle ont délivré une solide prestation portée par une setlist de rêve attendue par tous les fans : de Spoonman à Pretty Noose, de Fell On Black Days à l’incontournable Black Hole Sun et même le petite nouveau Live to Rise de la BO de The Avengers.

 

Aucun des titres emblématiques du groupe n’aura été oublié.

 

Côté jeu de scène, qu’on se rassure : les 4 ont allégrement répondu présents. Avec sa voix incomparable et presque heavy, Chris Cornell a fait le beau gosse avec son ventilo tandis que ses comparses se sont fait une joie d’envoyer la sauce. Seul bémol à relever de ce concert : le son. Entre problèmes techniques, micros mal dosés et larsens qui font saigner les tympans, les fans ont forcément relevé que la prestation aura été quelque peu ternie. Excédé par ces soucis, le bassiste Ben Shepherd sera même allé jusqu’à envoyer valdinguer sa basse et à s’acharner sur un spot. Grunge quand tu nous tiens… Pour autant, cette défaillance a paradoxalement eu pour effet de restituer d’une certaine manière l’âpreté originelle du grunge. Avec ses imperfections, sa dureté un peu garage et son côté autiste. Du coup, les moments de magie n’auront tout de même pas manqué, réussissant à replonger les fans les plus acharnés du groupe dans la parenthèse de nostalgie adolescente qu’ils étaient venus chercher. Et c’est bien là l’essentiel.

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